Aït-Smail est une commune de
Kabylie en Algérie. Elle est située dans la wilaya de Béjaïa à 70 kilomètres au sud-est de Béjaïa.
Elle est séparée de la commune de Taskriout depuis 1984. Aït-Smail est entourée de nombreuses montagnes dont Takoucht est le
plus haut sommet de la wilaya, culminant à environ 1900 mètres d'altitude. La commune aussi contient des traces de la présence romaine.
L’histoire de la commune remonte au 7ème siècle de l’hégire (1200 de l’ère chrétienne) grâce à l’avènement des
Almoravides. L’origine de son nom AIT SMAIL est issue d’une dynastie berbère du sud marocain,Smaal-d’où Ait Smail- choisit TIZWAL pour s’y installer avec ses héritiers
M’BAREK-IDRISS-AISSA-ABDELLAH et ALI pères et héritiers vivant en communauté et solidaires jusqu'à ce que Smaal se remaria avec « SEKHRA » , originaire de la grande Kabylie qui donna le nom d'AIT
SEKHAR (RIFF) ; Les enfants de smaal issues de sa première épouse , mécontents du remariage de leurs père(Smaal) , décidèrent de se séparer et de vivre chacun de leur coté , ils s’installèrent
chacun dans une région et donnèrent les noms des villages de la région.
Avant la venue du règne turc, les descendants de Smaal vivaient en tribus organisées socialement et politiquement. Ils dé
pondaient géographiquement du district ‘'Basse Tribu'’ en l’occurrence de la ''Haute tribu'' sur le plan de l’altitude d’où la haute et la basse Kabylie, petite et grande par la suite . Au début
du règne turc ,Ait smaal étaient représentés au niveau du district ‘'basse tribu'' par BEDHOUCHE et OUMAI.
Il revenait au Chikh de représenter toute la localité pendant une année
les successions du pouvoir se faisaient démocratiquement entre les différentes tribus du Chiekh qui formaient un conseil. Aït
Sekhar en grande Kabylie. M’barek ( Aït M’Barek) – Idriss (Aït Idriss) – Ali (Aït Oumhand) – Abdellah (Aït Abdellah) Aïssa (Aït Aissiout), en petite kabylie.
Exploitée depuis des temps immémoriaux par la population locale, l’extraction et la commercialisation de son sel constituaient pour les populations locales un moyen de subsistance .la saline aménagée en bassins à peu de même grandeurs, était partagée entre toutes les familles .le souk hebdomadaire se tenait aux alentours de la saline ,à proximité des sources ,là, les gens faisaient du troc ou le chlore de sodium s'avérait être produit rentable .aujourd'hui ,ce sel est utilisé pour des soins traditionnels.
Takoucht en Danger !!
BÉJAÏA L'association scientifique et écologique Takoucht lance un SOS La forêt de Takoucht se situe au sud de la commune d'Aït Smail, dans la wilaya de Béjaïa. Cet espace précieux a été un refuge de distraction, de repos et de promenades pour les gens de la région et ceux celles limitrophes. Dernièrement, cette belle forêt a mis un habit triste et lamentable. On assiste actuellement à une dégradation quasi totale. Le déboisement permanent est devenu une activité lucrative par la vente de bois. Dans le but de contribuer à la sauvegarde de cette forêt, un groupe de jeunes de la région a donné naissance à une association scientifique et écologique, qui a pris le nom de cette forêt. Ce nouveauné a sollicité le département de biologie de l'université de Sétif sur le travail qu’il a accompli depuis 18 ans sur la botanique de cette forêt. Cette association a organisé une sortie scientifique avec ce même département, le 9 juin dernier. Son président dira à ce sujet : «Nous avons constaté une dégradation avancée de la forêt ». La forêt Takoucht est d’une superficie de 467 hectares , située à une altitude de 1 896 mètres et environ 70% de sa verdure est composée de cèdres, le reste, 30%, de chêne vert. Il est utile de rappeler qu'elle est également formée de plusieurs plantations endémiques, son reboisement est naturel et renferme des espèces de cèdre âgées de plus de 600 ans. L'association «Takoucht» a effectué sa deuxième sortie sur les lieux, le 24 juillet dernier et son président, Kerrache Laid en l'occurrence, nous a fait le constat suivant : «La surface déboisée est autour de 18% de la surface totale. Des opérations de coupe d'arbres s'effectuent quotidiennement dans un but commercial et de combustion. Plusieurs variétés de cèdre, âgées de plus de 500 ans, sont détruites». Du fait de l'importance d'un arbre sur le plan de l’environnement, vu la rareté des espèces d'arbres telles que celle du cèdre, vu la contribution des forêts à la production de l'oxygène et à la régulation du climat, les membres de l'association scientifique et écologique Takoucht, dans la commune d'Aït Smail, font appel à toutes les instances concernées afin de prendre en considération ce sérieux problème et arrêter subséquemment ce massacre écologique. Le président de l'association ajoute : «Je m'adresse aux citoyens de notre commune, surtout ceux qui habitent près de la forêt de cesser de la détruire. Ils doivent cesser immédiatement le déboisement. Je tiens à lancer aussi un appel aux services concernés afin de mettre un terme à cette destruction. Si cela continue, nous devons nous préparer à un désastre écologique. Le rôle négatif que joue l'homme vis à vis de cette forêt risque à l'avenir de faire disparaître des espèces rares d'arbres de notre région.» Le président de l’association lance un appel aux instances concernées pour intégrer ce site naturel au patrimoine national. Hafit Zaouche
source: aitsmail.piczo.com
Quelques mots en Tasaḥlit :
Je ne sais pas = iṭha zriɣ = ur zriɣ-ani = ur zriɣ-ula
Un garçon = ameččuk (pluriel = imeččuken)
Une fille =Tameččukt (pluriel = Timeččukin)
Non = oho
Toi ( masculin) = keččina = čekkina
Toi ( féminin) = kemmina
Moi = nekkina
Regarde = Sigg-ed , il regarde = itt-siggi
Ici = d-aha
D'ici = S-aha
Comme ça = anka
Un bébé = Aṭufan (pluriel = iṭufanen)
Grand = Agaεmir, (fém. Tagaεmirt)
Tête = ixef, ma tête (ixef-iw)
Jurer en Tasaḥlit : Tennebra fell-i :))
Un Proverbe Asaḥli : d iṭṭ-xedmeṭ, d itt-ufiṭ, d itt-ḥsel uzawzaw-ik :))